
Pas de loi Grand Âge ? Très bien. Nous, on agit.
Ce n’est plus un scoop : il n’y aura pas de grande loi sur le vieillissement.
La députée Véronique Besse, en ouverture du colloque Corerpa du 12 mai 2025, l’a dit sans détour : le Parlement n’est ni prêt ni intéressé. Pourquoi ?
« Parce que le vieillissement est un centre de coût, qu’il ne fait la une qu’en cas de scandale, et surtout… que les vieux ne bloquent pas les ronds-points. »
Et pourtant, les chiffres sont là : 80% des plus de 70 ans ont voté aux dernières élections. Ce sont les piliers de notre démocratie. Et pourtant, ce sont aussi les grands oubliés des politiques publiques.
Entre myopie électorale, frilosité budgétaire et indifférence médiatique, le vieillissement de la population est perçu comme une crise lointaine, abstraite, sans urgence.
Mais la réalité est là : le tsunami gris approche. Et à force d’attendre la vague, sans préparer les digues, nous allons tous être submergés.
Chez Les Sages, nous avons fait un autre choix.
👉 Celui d’agir ici et maintenant.
👉 De créer des lieux de vie partagés, pensés pour le bien vieillir, dans la dignité, la beauté et la convivialité.
👉 D’innover sans attendre un décret, une subvention ou une promesse électorale.
Ce n’est pas une loi qui changera le monde. Ce sont les hommes et les femmes qui le bâtissent chaque jour, à leur échelle.
Alors non, nous ne pleurons pas la loi Grand Âge.
Nous l’enterrons, et nous passons à l’action.
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Âgisme ordinaire : une violence invisible
Et si notre société refusait de vieillir… en refusant ses vieux ?
On parle de discrimination raciale, sexiste, validiste. Mais l’âgisme, lui, reste souvent accepté, banalisé, intégré même dans les discours médicaux et politiques. On parle des « vieux » comme d’un problème, d’une charge, d’un coût. On réduit les personnes âgées à leur dépendance. On les déloge, on les médicalise, on les invisibilise.
Or, l’âgisme a des conséquences concrètes :
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Moindre accès aux soins et à la prévention
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Isolement accru
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Dépression sous-diagnostiquée
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Moins de recours à l’innovation dans les lieux de vie
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Et une spirale de dévalorisation du « prendre soin »
- Suicides
Chez Les Sages, nous croyons à l’inverse :
Que vieillir n’est pas décliner, mais changer de rythme
Que bien vivre, c’est bien habiter
Que l’autonomie, c’est aussi le choix, le lien, le droit au beau et au sensible
Que la fragilité ne doit pas exclure, mais inspirer d’autres modèles plus humains
C’est pourquoi nous inventons d’autres manières d’habiter la vieillesse, en France comme au Maroc : habitats partagés, accompagnés, chaleureux, où le soin se pense dans l’écoute, la simplicité, la beauté et la joie d’être ensemble.
Il est temps de repolitiser la vieillesse.
Il est temps de dire non à l’âgisme, et oui à la dignité jusqu’au bout.
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